Société Générale
- 2011, photographie sur Duratrans, caisson lumineux, 121 x 171 cm
Apparemment issu d’une colère sourde contre le monde financier, ce tag pléonastique ne peut presque plus être accusé d’être dégradant, puisqu’il ne fait qu’écrire sur une chose le nom de cette chose. En confirmant le réel, ce tag met en valeur la chose qu’il semble critiquer et quelque part la valide. Il rend le nom de la banque visible, ce qui est le but de toute enseigne dans l’espace public. La contestation est en même temps un geste publicitaire.
Apparently stemming from a deaf anger against the financial world, this pleonastic tag can almost no longer be accused of being degrading, since it simply writes the name of the thing it is on. By confirming reality, this graffiti highlights what it seems to condemn and in a way validates it. It makes the name of the bank more visible, which is the purpose of any sign in the public space. The protest is at the same time an advertising gesture.